Billet d’humeur aujourd’hui pour vous partager un texte que j’ai écris pendant le confinement. Je vous souhaite une belle lecture et si le coeur vous en dit de me partager vos ressentis suite à sa lecture, je vous lirai avec grand plaisir. 

 

 

Au moment où tout s’est arrêté, il y a eu comme un sentiment de flottement dans l’air, dans notre tête, dans notre corps. Une majorité d’entre nous a ressenti le besoin de faire quelque chose, s’occuper l’esprit, s’agiter
pour calmer le mental trop pris par cette nouvelle situation inconfortable.

Je pratique et tout ira bien.

C’est ce sentiment étrange qu’en pratiquant à mille pourcent le yoga, je serai mieux. Je serais en phase avec la situation que nous traversons. Débutantes ou yogi aguerries, nous avons rejoint ensemble une envie commune de pratiquer le yoga à la maison. A défaut d’être ensemble, nous pratiquons chacun chez soi en espérant une connexion commune. Nous cherchons des réponses à nos questions dans des mouvements qui étirent lecorps, allongent le souffle, pour se sentir mieux dans notre corporalité.

La pratique du yoga amène à prendre le temps, user du moment présent pour apprendre à se connaître, à accueillir ce qui est, qui nous sommes.

Les mouvements nous font du bien car ils aident le corps à se dénouer. Notre souffle devient plus fluide et nous sommes plus à même d’observer nos émotions, notre mental en agitation et lui donner le calme mérité.

La relaxation est source d’extase car ça y est nous sommes enfin face à nous-mêmes ! 

Sans s’imposer un rythme soutenu, un esprit de compétition, nous nous retrouvons dans cette pratique, ensemble pour accueillir nos peurs, notre sentiment d’impuissance, d’inactivité. Nous apprenons à respirer pour mieux accompagner nos malaises. De tout âge, de toute culture, nous pratiquons seuls, à plusieurs, à distance, à l’étroit, en pleine nature… Qu’importe les conditions, nous prenons conscience de la puissance d’une discipline si ancienne et qui apporte son lot de belles surprises. Qu’on soit enfant ou adulte, nous aimons cette connexion corps/esprit.

Nous nous relions à nous même.